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Lancée en 1869, la Flore sera employée dans un nouveau rôle de «croiseur».
Cette étude contient 168 pages avec plus de 220 photos et 2 planches au 1/100e.
Prix Etienne Taillemite de la Société Française d'Histoire Maritime
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Prix de l’Académie de marine 2024 : MÉDAILLE.
Prix Etienne Taillemite de la Société Française d'Histoire Maritime
Paris, mardi 26 novembre 2024 : Remise du prix Étienne Taillemite 2024
La Flore est l’un des derniers grands voiliers de la Marine française, mise en chantier à Rochefort en 1847. Déclassée par les grandes innovations du XIXe siècle que représentent l’introduction de l’obus explosif, de la cuirasse et de la propulsion à la vapeur, elle est menacée d’obsolescence avant même son lancement, et doit son salut à une impressionnante transformation décidée en 1858, permettant de l’allonger et d’insérer une machine à vapeur. Lancée en 1869, la Flore sera employée dans un nouveau rôle de « croiseur », bâtiment agile et endurant devant mener la guerre au commerce adverse.
Gagnant le Pacifique, l’équipage voit un jeune officier rejoindre le bord en escale à Valparaiso : l’aspirant Julien Viaud deviendra au cours de cette campagne l’écrivain Pierre Loti, puisant sur l’île de Pâques et en Polynésie l’inspiration pour ses premiers romans. Devenue en 1876 école d’application pour les aspirants de Marine, la Flore croisera plusieurs années dans l’Atlantique et en Méditerranée, accueillant à l’occasion d’une relâche à Vigo un autre immense écrivain : le nantais Jules Verne. La Flore portera enfin le pavillon amiral de la division navale de l’océan Indien puis de l’Atlantique Nord, et sera le témoin privilégié d’événements marquants de l’Histoire du XIXe siècle : les prémices de la conquête coloniale, les troubles entourant le percement du canal de Panama et les débuts de l’impérialisme américain, jusqu’à l’escorte de la statue de la Liberté à New York.
Alban Lannéhoa, officier de Marine, vous emmène à la découverte de cet incroyable condensé d’histoire navale, scientifique et littéraire de la deuxième moitié du XIXe siècle. Cet ouvrage de 168 pages richement illustrées vient utilement compléter l’étude de référence sur l’histoire des frégates dans la Marine française, publiée par Jean Boudriot et Hubert Berti, en développant l’après 1850.
Ce dernier chapitre de l’histoire des frégates à voiles, à la veille d’une métamorphose sans précédent de notre Marine, est accompagné de deux plans vous permettant de découvrir le détail de la conception de cette génération de navires.
Cette étude contient 168 pages couleurs avec plus de 220 photos et 2 planches au 1/100e.
COMPOSITION DE L’OUVRAGE
I. De la guerre de course au croiseur
L’héritage rochefortais
La frégate de 30
Une double évolution
technologique et stratégique
La transformation
Le lancement
II. Le navire
Mâture et voilure
La vapeur
Les emménagements
L’armement
Les gouvernes du navire
III. L’équipage et la vie du bord
L’état-major
La maistrance
L’équipage
Le quotidien
La discipline
La conduite du navire
La prévention des avaries
IV. La première campagne (1870- 1872)
La guerre de 1870
Le Pérou et le Chili
L’île de Pâques
La Polynésie
Honolulu et San Francisco
Le retour en Métropole
V. Navire école (1876-1879)
L’école d’application
L’enseignement
Le Saint-Michel III
Une troisième campagne mouvementée
VI. L’escadre volante (1879-1881)
Réformer l’instruction
La revue navale de Cherbourg
Une campagne aux ambitions réduites
VII. Les mers du Sud (1881-1882)
Le passage de la Ligne
L’Atlantique Sud
Sur les traces de l’Empereur
La Méditerranée orientale
VIII. Madagascar (1882-1883)
La question malgache
Zanzibar et Nossi-Bé
Majunga
Tamatave
L’affaire Shaw
IX. L’Atlantique Nord (1884-1886)
Le canal de Panama
La Liberté éclairant le monde
Québec et la Nouvelle-Orléans
Auteur : Alban LANNÉHOA
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